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par Dominique Esteves
Nom scientifique : Hypargos niveoguttatus
Ordre : Passériformes
Famille : Estrildidés
Origine : Afrique de l’Est
Durée de vie : 5-8 ans
Taille : 12-13 cm
Sommaire:
L’Angola, Burundi, République démocratique du Congo, Kenya, Malawi, Mozambique, Namibie, Rwanda, Somalie, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.
Chez les deux sexes, le ventre et les flancs sont noirs et tachetés de blanc, la queue est rouge. Le dos et les ailes sont d’un brun beaucoup plus soutenu chez le mâle.
Le masque rouge du mâle s’étend jusqu’à mi-poitrine. Le brun de son front et de sa tête rejoint celui du dos et des ailes et son ventre est noir. Le contour de ses yeux est d’un bleu clair très vif.
La femelle a la poitrine rouge, le gris brun de sa tête s’étale jusqu’au dos et le contour des yeux est d’un bleu clair pâle. Son ventre est noir brun.
On distingue le dimorphisme chez les jeunes à la sortie du nid.
Le mâle et la femelle paradent, une brindille ou une plume au bec. Le spectacle se déroule surtout au sol. C’est la femelle qui commence la plupart du temps, elle sautille en gonflant les plumes de son ventre.
Au jour d’aujourd’hui, je n’ai entendu que le chant du mâle qui est très mélodieux.
En règle générale, le nid est construit au sol.
La ponte se compose de 3, 4 rarement 5 œufs.
L’incubation dure 13-14 jours.
Le baguage s’effectue entre le 7ème et 9ème jour en 2,7mm.
L’envol des jeunes a lieu à 20-21 jours de vie.
Amateur de graines pour oiseau, herbivore, il consomme des insectes pour le nourrissage de ses petits (œufs de fourmi et fourmis, micros grillons, buffalos, pinkies, pucerons, araignées, larves de coléoptères, mites et chenilles …)
Pâtée aux œufs d’élevage, fruits et légumes.
C’est un oiseau difficile à élever et très délicat. La formation d’un couple peut être laborieuse et dès que le couple est formé, il l’est à vie (monogame). C’est pour cela qu’on évitera de les séparer après la reproduction. Le changement de partenaire ou ré accouplement est possible mais prendra du temps. Pendant la reproduction, il devient agressif envers les autres occupants de la volière.
Cela fait un an que j’élève cette espèce. Comme je m’étais fait la main avec le Dybowski ou sénégali à ventre noir, une espèce cousine, j’ai utilisé la même méthode avec eux.
J’ai récupéré un couple d’importation avec un ami. Arrivés chez moi, je ne les ai mis en quarantaine qu’une semaine vu que mon ami avait déjà fait l’essentiel. Après ce délai, j’ai transféré le couple dans ma pièce d’élevage dans une cage de 160*50*50cm. Comme la femelle avait l’arrière du crâne tout déplumé et le contour des yeux bien gonflé et coloré, j’en avais déduit que c’était le bon moment ! Ils avaient à disposition, comme tous les autres africains, thuyas et nichoirs boîtes pour confectionner leur nid. Sachant qu’ils nichaient au sol, j’y avais aussi déposé un nid boîte. Je les ai nourris avec un mélange de graines pour exotiques de petit calibre mélangées à des graines de santé et autres graminées. Ils aimaient bien la pomme, les hautes herbes du jardin, le millet rouge et bien sûr ils raffolaient du millet mi-mûr. Pour ce qui est de la pâtée, j’ai procédé de la même manière que pour tous mes autres petits exotiques, une pâtée pour oiseaux de base pour exotique de chez Orlux mélangée à une pâtée universelle, des graines germées et bien sur des protéines animales (insectes). La pâtée ne doit être fournie que lorsqu’ils sont en reproduction. Je leur en ai distribué tous les jours. Ce sont les seuls oiseaux qui terminent leur mangeoire, donc il faut faire attention à l’embonpoint !
Une semaine plus tard, le nid fut construit dans le thuya (j’ai été surpris qu’ils me fassent un nid en hauteur mais j’ai appris avec le temps et l’expérience avec d’autres couples que c’est 50% en hauteur et 50% au sol). Ils utilisèrent de la fibre de coco, les tiges des herbes et le millet mi-mûr. Comme je ne contrôlais pas leur nid pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai déduit que la femelle avait pondu trois œufs lorsqu’elle commença à couver. Dès que la femelle sortait du nid, le mâle s’empressait de la remplacer. C’était rare de les voir dehors en même temps mais lorsque cela arrivait, j’avais remarqué qu’une brindille de coco ou un morceau de tige de millet mi-mûr barrait l’entrée du nid, comme pour détecter une éventuelle visite du nid.
Dès le 11ème jour de couvaison les deux parents étaient presque toute la journée au nid. Pour assurer le coup, je décidai d’augmenter la ration d’insectes dans la pâtée et d’en éparpiller au sol. A partir du 13ème jour, ils s’attaquèrent aussi sévèrement au millet mi-dur, environ 2-3 grappes par jour. J’en déduisis que les petits étaient nés. Sept jours plus tard, je décidai enfin de contrôler le nid afin de baguer les petits : il y avait deux œufs non féconds, deux petits et un œuf blanc. J’ai bagué en 2,7mm. Erreur fatale de ma part car le lendemain j’ai retrouvé au sol un petit décédé et le jour d’après le deuxième dans le même état. Ma première expérience fut donc un fiasco dû à mon envie de trop vouloir bien faire. Sans me laisser décourager, je repris tout à zéro en tirant profit de cet échec. Un peu moins de 15 jours plus tard, le couple se remit à l’œuvre, ponte et couvaison identiques à la 1ère fois. Je n’ai rien changé à ma pratique mais cette fois-ci, je ne pris pas le risque de les baguer et cela avait l’air de marcher. Entre le 8ème et le 10ème jour, j’ai commencé à diminuer la ration d’insectes pour ne pas trop exciter les parents et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à entendre les gazouillements des petits quand ils demandent leurs pitances aux parents. Au 19ème jour (déduction toujours par rapport au début de la couvaison), je vis pour la 1ère fois les petits en dehors du nid, l’un était bien costaud par rapport à l’autre. A ce moment-là, je ne savais pas combien de petits il y avait en tout. Le lendemain je ne vis aucun petit. C’est seulement au 23ème jour que je revis les deux petits dehors et que je compris que c’étaient les seuls. A partir de ce moment-là, les petits ne rentraient au nid que pour la nuit. Le sevrage ne s’est pas très bien passé, j’ai perdu un petit aux alentours du 29ème jour malgré l’apport de nutribird. Celui qui est tombé (mort) était le moins costaud des deux. Environ une semaine après, les parents ont remis le paquet et c’est à ce moment que j’ai retiré le petit de la cage.
Construction du nid par étape:
Evolution de jeunes Hypargos niveoguttatus:
Conclusion
C’est une très belle espèce pour laquelle je situerais la difficulté d’élevage entre l’espèce cousine Dybowski et les genres Uraeginthus (Granatinus et Ianthinogaster). Ce sont des oiseaux robustes à condition qu’on leur donne tout ce dont ils ont besoin. Les petits sont sexables dès la sortie du nid. La gamme des sénégalis évolue pratiquement toujours au sol.
Mutations
Pas de mutation connue à ce jour.
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Bonjour dominique je recherche un cpl jeune de sénégalli enflammé vous pourriez m,aider ou connaisser vous des éleveur a me comuniquer je vient d,alsace je vous remercie d,avance pour réponse de votre part bien le bonjour
Réponse de la boutique : Merci de votre demande. Malheureusement nous ne connaissons pas d’éleveurs qui en possèdent. Mais vous pouvez vous inscrire sur les groupes Facebook d’oiseaux exotiques par exemple. Bonne chance pour votre recherche.