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Par Dominique Esteves
Nom scientifique : Uraeginthus Ianthinogaster
Ordre : Passériformes
Famille : Estrildidés
Origine : Afrique de l’Est
Durée de vie : 8 ans
Taille : 13-15 cm
Sommaire:
Ethiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda.
Mâle et femelle ont une longue queue bleue, un bec rouge et le contour des yeux rouge.
La femelle est de couleur brune avec des stries blanches sur la poitrine et possède un masque blanc-bleu autour des yeux.
Le mâle est brun-roux éclatant, sa poitrine, ses flancs et également son masque beaucoup plus marqué sont de couleur violette.
Le mâle parade, une brindille au bec, en tournant la tête et la queue vers la femelle, les plumes de la tête hérissées. Les deux oiseaux chantent et se poursuivent l’accouplement s’effectue sur une branche juste après la parade et aussi dans le nid.
La ponte se compose de 5 œufs.
L’incubation dure 14 jours.
Le baguage s’effectue entre le 7ème et 9ème jour en 2,5mm.
L’envol des jeunes a lieu à 19-23 jours.
Granivores, herbivores et ils consomment des insectes pour le nourrissage des petits (œufs de fourmis et fourmis, micros grillons, buffalos, pinkies, pucerons, …)
Pâtée aux œufs d’élevage, fruits et légumes.
Informations
C’est un oiseau assez difficile en élevage et très délicat. La formation d’un couple peut être dangereuse si on impose les deux sujets. C’est un de mes oiseaux préférés à cause de son caractère, sa curiosité, son intelligence et sa grande familiarité (très peut craintif, il vient manger dans la main !). Son comportement ressemble énormément à son cousin Uraeginthus granatina mais je le trouve encore plus délicat à la formation des couples dû à son agressivité.
Au début de mon expérience avec cette espèce, j’ai eu beaucoup de mal à acquérir mes premiers couples vu leur rareté et j’ai eu beaucoup de pertes dûes à leur fragilité à cause du stress. Leur élevage a commencé dès que j’ai réussi à les acclimater chez moi. Les mâles sont détenus séparément des femelles dans des volières, ils ont à disposition quotidiennement os de sèche, un mélange de graines pour exotique mélangé à des graines de santé et du grit. Une fois par semaine je leur donne de la pâtée mélangée à des graines germées , insectes dans une mangeoire , millets en grappes et mi- mur pour les habituer au moment de la reproduction.
Je mets mes femelles en préparation dans des box doubles avec séparation dès que leurs becs commencent à noircir, (dès que les femelles sont prêtent à la reproduction, une ligne noirâtre apparait au milieu de leur bec supérieur) deux à trois jours plus tard je mets mes mâles à leur côté. Ils peuvent se voir (mâle et femelle) mais ne pas se toucher ! A ce moment je commence à leur donner des minéraux, vitamine E, calcium et baignoire tous les jours. J’enrichis leur alimentation de deux rations par semaine de pâtée pour oiseaux . Je ne les touche plus environ pendant deux semaines et j’étudie leurs comportements. Normalement les femelles commencent à parader devant les mâles avec une petite plume et à partir de là, je prends le risque de les mettre ensemble. C’est maintenant que le plus dur reste à faire, soit tout ce passe bien, soit le mâle attaque la femelle mais normalement ils s’acceptent bien. Il faut être très attentif à ce stade là car cela peut déraper très vite. Si aucun problème ne se présente, je les laisse encore une semaine ensemble sans les déplacer. Là on va dire qu’à 80% le couple est formé ! (Il m’est arrivé de passer ce stade avec succès, de les mettre en pièce d’élevage et pendant la ponte, le mâle devint agressif envers la femelle, cassa les œufs et j’ai failli perdre la femelle.)
Pendant ce temps, je leur ai préparé une batterie de 160*50*50 dans ma pièce d’élevage avec deux nids boîtes, un intérieur, l’autre extérieur, de la verdure (ils peuvent préférer faire leur nid dedans et cela permet à la femelle de se cacher si le mâle devient agressif) et du terreau dans une partie de la cage.
Une fois la semaine passée, je déplace mon couple dans ma pièce d’élevage. Je leur mets à disposition de la fibre de coco, un nichoir, un mélange de doux et un petit plus , des herbes hautes coupées dans mon jardin pour la construction du nid. J’augmente la ration de pâtée, insectes en donnant tous les jours et normalement une à deux semaines plus tard j’ai un magnifique nid boule construit soit dans un nid boîte, soit dans la verdure. Les œufs suivent quelques jours après la fin du nid, environ cinq jours. A partir de ce moment, le couple se met à couver et là on peut dire que le couple est formé ! J’habitue le couple à une visite journalière du nid pour éviter l’éjection des petits au moment du baguage. Dès la naissance des petits, je triple la dose de pâtée (graines germées et insectes), je leurs donne du millet mi- mur tous les jours et j’éparpille un peu de pâtée dans le terreau. A partir du 8ème jour, je diminue la quantité de pâtée pour éviter de trop exciter le couple et qu’ils abandonnent les petits pour se remettre à pondre. A ce moment je bague les petits en 2,5mm. Les petits sortent du nid entre le 19ème et 23ème jour. Pour le sevrage, j’éparpille au fond de la cage des graines et multiplie les grappes de millets. J’enlève les petits des parents à la 8ème (environ) semaine car les parents se remettent à pondre et ils peuvent les déplumer ou les harceler.
Avec le recul, j’ai remarqué que les astuces trouvées pour l’élevage ne marchent pas toujours, il faut tout le temps varier même un petit détail pour réussir et la reproduction fonctionne mieux avec des oiseaux nés et habitués chez nous. Au jour d’aujourd’hui, je ne réussis pas toujours l’élevage naturel et avant de réussir, j’ai perdu beaucoup de petits (éjecter à la naissance ou mort entre le 6ème et 8ème jour non nourri). Heureusement qu’il existe des parents nourriciers. J’ai aussi remarqué que les femelles âgées de trois ans élèvent plus facilement. Ces oiseaux sont très compliqués et c’est ce qui fait leur charme.
Pas de mutation connue à ce jour.
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bonjour
qu’est ce qui explique ce comportement agressif lors de l’accouplement et ce manque d’intérêt pour leurs petit ? est ce que dans la nature c’est aussi compliqué.
Réponse de la boutique :
Bonsoir Sergio, le cordon bleu violacé est une espèce qui demande en effet de la patience si l’on souhaite obtenir des résultats d’élevage. Monsieur Leques a observé ces couples pendant de longues heures pour essayer de trouver de solutions pour réussir l’élevage de cet oiseau. Il faut tenter de donner des conditions d’élevage proche de leur milieu naturel avec beaucoup de verdure et aussi du calme étant donné que cet oiseau est craintif. En espérant avoir répondu à vos questions. Cordialement. L’Oisillon.
Félicitations pour cet article très instructif , documenté et malgré tout d’une grande modestie face aux aléas de l’élevage .
J’en retiens la leçon que pour le moment je ne me lancerai pas dans cette entreprise .
Quelques questions toutefois : quid des conditions d’élevage , volière d’extérieur ou non, chauffage , cohabitation avec d’autres becs droits possible ?
Merci. Jacques
Réponse de la boutique : Bonsoir, en effet, le cordon bleu violacé est une espèce qui nécessite un minimum d’expérience. Il est préférable de mettre un couple dans une box de bonnes dimensions avec de la verdure en période de reproduction. Hors reproduction, cette espèce cohabite bien avec les espèces africains et australiennes. Cordialement. L’Oisillon.