0 Items
TOTAL
$118.80
$0.00
par Bianca Cacatoes
Sommaire :
Cet article, nous concerne tous. Que nous soyons, éleveur ou détenteur d’un perroquet dit de compagnie, ce qu’il faut garder à l’esprit lorsque l’on vit entouré de ce type d’oiseau, c’est qu’un des points à ne surtout pas négliger est celui de leur alimentation.
Logique ! Me direz-vous. En effet … mais est-ce vraiment aussi simple ?
Nous sommes (et c’est une excellente chose), de mieux en mieux informés sur les besoins nutritionnels des psittacidés, mais nombre d’entre nous, commettent encore parfois des erreurs, qui peuvent nuire à plus ou moins long terme, à la santé de nos amis tout de plumes vêtus.
En effet, une alimentation mal adaptée peut aboutir à des carences, des problèmes d’ordre digestif, des disfonctionnements rénaux, du diabète, et peut également être à l’origine du picage. La malnutrition, peut être la cause du mal de ponte chez des femelles carencées, ou encore être responsable de mortalités embryonnaires.
Je n’ai pas la prétention de détenir le savoir absolue en la matière, mais je sais une chose : Un perroquet qui se nourrit mal devient un oiseau fragile et exposé aux maladies.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il serait bon de rappeler deux points importants :
Ces principes étant établis, voici quelques règles de « bon sens » à respecter si l’on souhaite préserver la santé de nos amis à plumes.
Vous n’êtes pas sans savoir que certains aliments sont nocifs voir même totalement toxiques pour nos oiseaux (avocat, chocolat, rhubarbe, aubergine… etc). Je n’en ferais pas ici la liste complète, mais j’insisterai sur la nécessité absolue, de toujours se renseigner afin d’éviter toutes déconvenues pour Coco. N’hésitez pas à imprimer une liste la plus complète possible ou à la garder à portée de main. En cas de doute, mieux vaut s’abstenir.
Vous avez certainement déjà compris, à quel point votre perroquet peut se montrer tenace dans de nombreux domaines, notamment, celui de l’alimentation.
Et bien, Messieurs Dames, j’ai le regret de vous annoncer, que pour son bien, il va falloir vous montrer bien plus entêté que lui.
Laisseriez-vous un enfant se nourrir exclusivement de chocolat sous prétexte qu’il adore çà ? J’en doute fort.
Soyons clairs, un perroquet qui se nourrit quasi exclusivement de graines de tournesol striées noires, par exemple, risque tôt ou tard développer de sérieux problèmes de santé.
Loin de moi, l’idée de bannir purement et simplement les graines de tournesol, elles peuvent représenter une part du régime alimentaire de vos perroquets sans en constituer la majeure partie. Le maître mot est diversification.
Ainsi, même, s’il vous fait les yeux doux, les frites de votre assiette doivent lui être interdites, tout comme le morceau de pizza du samedi soir.
Plaisanterie mise à part, Coco n’est pas omnivore.
Les jalons sont posés, parlons désormais, nutrition.
La première possibilité, est de nourrir votre oiseau à base d’extrudés. Il en existe aujourd’hui, de différentes tailles, marques et compositions adaptées aux espèces différentes comme à leur mode de vie.
A ces extrudés, devront être ajoutés quotidiennement des fruits et des légumes frais.
Si votre choix se porte sur ce mode alimentaire, il faudra garder à l’esprit que les extrudés devront représenter 50 % de la ration journalière.
Les avantages, de cette alimentation, sont nombreux. Les extrudés sont entièrement consommables et composés de façon à couvrir tous les besoins nutritionnels des oiseaux. Ils permettent également une bonne hygiène des gamelles et sont simple à distribuer.
S’il y avait un inconvénient à relever, ce serait peut-être le côté monotone de cette alimentation. Les perroquets en captivité peuvent parfois manquer de distractions, et les extrudés ne leur permettent pas de découvrir de nouvelles couleurs, odeurs ou de nouvelles textures.
Diverses variétés d’extrudés ( Photo Bianca Cacatoès)
La seconde façon de nourrir vos perroquets peut être qualifiée de « classique ».
Elle consiste en une distribution quotidienne d’un mélange de fruits et légumes frais ainsi que d’un mélange de graines sèches, adapté à l’espèce.
Cette méthode demande un peu plus de temps de préparation, un nettoyage des gamelles plus soutenus et surtout une grande diversité dans le choix des aliments afin de couvrir les besoins nutritionnels de l’oiseau.
Vous pouvez opter, pour un mélange de graines à tremper, à germer ou à cuire, ce qui apportera déjà une jolie diversité à la ration journalière de Coco.
Vous avez la possibilité d’acheter ses graines à tremper au rayon BIO de votre magasin soit d’acheter un mélange pour pigeon.
Préparer des graines trempées est très simple. Il suffit de bien rincer votre mélange de graines avant de les laisser tremper dans l’eau à température ambiante durant 12 à 24 heures, tout en les rinçant trois à quatre fois par jour avant de les distribuer.
Mélange de graines en cours de trempage
Si vous souhaitez les faire cuire, un trempage préalable de 12 heures sera nécessaire puis une cuisson durant 30 minutes environ.
Pour la germination, le procédé est le même que pour les graines trempées. Il suffira de disposer les graines préalablement trempées dans un germoir durant une douzaine d’heures supplémentaires. L’idéal est de les distribuer lorsque le germe est à peine naissant.
Graines germées
A ce mélange de graines trempées, vous pourrez additionner, à votre convenance, des morceaux de légumes frais, comme la courgette, le poivron, la courge, les haricots, le chou, le brocoli, les carottes … etc et bien d’autres encore.
Vous pourrez également agrémenter cette préparation de fruits frais (banane, pomme, fruits de la passion, melon, fraise, groseille …).
Diverses préparations d’aliments frais
Dans la mesure du possible, il vaut mieux privilégier les légumes, et choisir des fruits « riches » comme la mangue, la papaye, la figue de barbarie …etc.
Cette salade d’aliments frais sera distribuée de préférence tôt, le matin et le mélange de graines sèches, plutôt dans l’après-midi.
Il va de soi, que le mélange de graines sèches doit être choisi pour sa qualité, sa diversité et bien sûr en fonction de l’espèce détenue. Vous trouverez facilement sur le marché, la marque et le mélange qui vous conviendra.
Afin de préparer la période de reproduction, ou pour l’aider un peu durant la mue, il est possible d’ajouter de la pâtée aux œufs, deux à trois fois par semaine.
Il faudra, quoi qu’il en soit, savoir s’adapter à l’espèce et tenir compte de son métabolisme.
Par exemple, un ara, a besoin de plus d’aliments gras que d’autres psittacidés. Ainsi il a besoin de noix quotidiennement.
N’hésitez pas à varier les plaisirs, ce n’est pas le choix qui manque ! (Noix de Grenoble, noix de Macadamia, noix du Brésil, noix de Pécan, noix de cèdre, noisettes, Amandes …etc.)
Si le bec de votre perroquet est suffisamment puissant, les noix en coque doivent avoir votre préférence (vous pouvez éventuellement les pré-casser afin de l’aider un peu) car elles contribuent à l’entretien du bec tout en offrant une petite occupation à votre oiseau. |
Le Gris du Gabon, peut avoir des carences en calcium, le complémenter quelques fois par an est un plus (sauf s’il est nourrie aux extrudés). |
Les cacatoès blanc, aiment beaucoup le millet, et l’alpiste. N’hésitez pas à leur en présenter. Le cacatoès rosalbin, peut développer des abcès graisseux si son alimentation est trop riche, donc un mélange « grande perruche », pour les graines sèches, lui convient très bien.
|
Les amazones, en règle générale, sont friandes de fruits et légumes, elles apprécieront une distribution quotidienne d’aliments frais.
|
L’un des premiers signes d’une alimentation inadaptée est certainement la qualité du plumage de votre oiseau. Des mues difficiles, des plumes fragiles aux couleurs ternes sont souvent le signe d’un déséquilibre alimentaire.
Un surpoids ou au contraire la maigreur chez un oiseau peuvent également être liés à une mauvaise alimentation. Vérifiez régulièrement son bréchet ou pesez-le relativement régulièrement si cela vous est possible.
Ne pas se fier uniquement à l’apparence de votre oiseau qui peut gonfler ses plumes et cacher un éventuel amaigrissement. Les perroquets sont passés maîtres dans l’art de cacher leur mal être.
Un petit conseil, ne comparez pas le poids de votre ami à plumes avec celui de votre voisin.
En effet, tous les cacatoès alba, par exemple, n’ont pas le même poids.
Si le vôtre pèse 50 grammes de moins que celui de votre ami, cela ne signifie pas forcément qu’il est maigre ou en mauvaise santé.
Il est peut-être plus jeune, d’un gabarit un peu plus petit, un peu moins musclé ou peut-être aussi, que l’autre alba est un peu en surpoids…
La fourchette normale de poids d’une espèce peut être assez large.
Pour le cacatoès alba, en l’occurrence, elle oscille entre 480 grammes et 600 grammes en moyenne.
Il est stressant pour un perroquet de lui imposer un changement dans ses habitudes alimentaires. Cela peut même être néfaste à l’oiseau si ce changement n’est pas effectué très progressivement.
En effet, tout perroquet qui se respecte refusera de gouter à un aliment qu’il ne connaît pas.
C’est instinctif chez lui.
Il faut comprendre qu’à l’état sauvage, les jeunes, apprennent de leurs parents et de leurs congénères ce qui est mangeable et ce qui ne l’est pas.
Elevés en captivité, c’est à nous de les « éduquer » et de leur permettre de s’alimenter le mieux possible.
En adoptant un oiseau encore jeune (sevré, cela va de soit) vous devriez avoir plus de facilité à diversifier son alimentation. D’abord parce que l’éleveur lui aura donné de bonnes habitudes alimentaires et ensuite, parce que vous continuerez dans ce sens.
Mais … C’est bien différent, lorsque l’oiseau est déjà adulte.
Dans ce cas, il est primordial d’être patient mais régulier.
La présence d’un congénère qui à de bonnes habitudes alimentaires, incite souvent l’oiseau « récalcitrant » à gouter aux nouveaux aliments. En effet les perroquets apprennent beaucoup par mimétisme.
Si votre perroquet est seul et consomme exclusivement un mélange de graines sèches voici quelques conseils qui seront peut-être utiles.
Le but est de diminuer très progressivement mais avec une grande régularité, la ration de graines sèches pour augmenter celle des fruits et légumes, ou d’extrudés, selon votre choix.
Il ne s’agit pas de supprimer totalement les graines sèches mais elles ne doivent plus représenter la totalité de sa ration quotidienne.
Il est possible par exemple de diminuer de 10 % tous les deux jours la quantité du mélange de graines sèches à la faveur des aliments frais ou des extrudés.
Une fois qu’un nouvel aliment est accepté, vous pouvez en ajouter un second et ainsi de suite.
De préférence, comme indiqué précédemment, la distribution des aliments frais devrait se faire le matin assez tôt. En effet, après une bonne nuit de sommeil, les perroquets ont faim et auront donc moins tendance à trier ou à rechigner.
Ainsi, la ration matinale ne devrait être constituée que d’aliments frais ou d’extrudés, si vous souhaitez leur faire accepter ce type d’aliment.
Il ne faudra leur distribuer leur mélange de graines sèches habituel, qu’en fin d’après-midi.
Mélange de graines pour perroquets
Si cela vous est possible, n’hésitez pas à varier la présentation des aliments frais : En dés de différentes tailles, râpés, cuits ou crus, en brochette… etc. Chaque oiseau à sa singularité et de ce fait, présente des attirances plus ou moins marquées pour certains aliments et la manière de lui présenter. Il est bon de savoir s’adapter à leur individualité.
Par exemple, certains de mes aras adorent littéralement l’orange, d’autres sont extrêmement friands de raisin, mon mâle cacatoès alba, est gourmand de maïs doux cuit, et mes gris du Gabon adore la banane.
En règle générale, la pomme, la banane, la mangue, la figue de Barbarie, le fruit de la passion ou la grenade sont très appréciés. Pour ce qui est des légumes, la courgette, les haricots, le maïs, la carotte, la courge, les pois chiches sont assez facilement adoptés.
Encore un petit conseil si vous le voulez bien. Ne distribuez pas les aliments tout juste sortis du réfrigérateur, ni trop murs.
Le froid rebute souvent les perroquets et peut également causer des dérangements au niveau digestif et vous seriez surpris de voir combien vos oiseaux apprécient les fruits fermes.
Une autre petite astuce. Faire tremper les graines de tournesol et les légumineuses est un atout santé des plus favorable pour vos perroquets. Cela diminue la teneur en graisse des premières graines et augmente de façon spectaculaire la valeur nutritive et la digestibilité des secondes.
Alors, amusez-vous, soyez imaginatifs, et surtout diversifiez au mieux l’alimentation de vos perroquets. Ne lésinez pas sur la qualité des aliments distribués. Evitez dans la mesure du possible les éléments chimiques et les colorants. Apprenez à éviter le gaspillage en distribuant la quantité nécessaire à votre oiseau. Nous avons tendance à leur proposer une quantité trop importante et constatons avec regret les déchets que nous devons jeter.
Il y a une grande différence entre nourrir au mieux ses oiseaux et trop les nourrir.
Bianca Cacatoès.
Les problèmes de reproduction chez la conure molinae Par Hafid Hanfaoui Nom scientifique : Pyrrhura
La mutation dominant edged (Argenté dominant ) chez la Perruche Calopsitte Par Hanfaoui Hafid Les
Quel est le meilleur harnais pour mon perroquet ? Sommaire : Quel est le meilleur harnais
LES MUTATIONS DE LA PERRUCHE ONDULÉE Par Marine SUEUR Nom scientifique : Melopsittacus
Le Toui Celeste (Forpus coelestis) Auteur : Jean-Mary TYFFERSPhotos de Jean-Mary-TYFFERS
Les jeux pour perroquets Si vous ne connaissez pas encore parfaitement votre perroquet, vous devez savoir
Subscrible & get 10% discount. Get E-mail updates about our latest shop and special offers.
We know pets are like family, so we are committed to providing the highest-quality products that you can trust.