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par Jean-Michel Dupuyoo
Sommaire :
Couple de cacatoès nasique. Photo de Daniele Pomart.
L’élevage des oiseaux en captivité demande des compétences pointues, mais mobilise aussi des savoirs empiriques. C’est-à-dire ces “tuyaux” et ces “tips” que l’on glane auprès des experts ou par la lecture d’ouvrages spécialisés. Devenir soigneur animalier dans un parc ornithologique et travailler avec des oiseaux nécessite ces connaissances théoriques et pratiques. Et osons le dire, beaucoup de passion.
Elever des oiseaux dans un parc zoologique est souvent plus exigeant que de s’occuper d’autres animaux plus robustes comme la plupart des grands mammifères et de nombreux reptiles. Il faut avoir le “coup d’oeil” et réagir vite pour mener à bien l’élevage et la reproduction les espèces les plus exigeantes.
Ainsi peut-on se demander s’il faut suivre une formation pour devenir un bon soigneur animalier et pouvoir travailler avec des oiseaux ? Ou bien si la formation « sur le tas » est l’unique chemin à emprunter. Nous espérons que cet article vous apportera la réponse.
Chaque établissement présente ses particularités en fonction de sa taille, de son mode de fonctionnement (établissement privé ou public), de son cheptel maintenu et bien entendu des motivations et objectifs de ses responsables et dirigeants.
Mais il existe toutefois des activités communes à tous les soigneurs animaliers qu’ils travaillent dans les aquariums publics, dans les reptilariums ou insectariums, avec des primates ou d’autres mammifères exotiques.
Débutons par lever un doute persistant même chez les amateurs avertis. Contrairement à son nom, le soigneur animalier ne soigne pas les animaux sauvages. Il peut tout au plus assister le vétérinaire par la capture et la contention des animaux. Ou en administration des traitements prescrits par le vétérinaire. C’est-à-dire aider ce dernier comme le ferait un auxiliaire de santé animale qui travaille dans une clinique vétérinaire. Mais l’essentiel de son travail ne se trouve pas là. Car heureusement la plupart des animaux des parcs zoologiques sont en bonne santé.
Les activités quotidiennes du soigneur animalier sont :
Mais comme nous le verrons par la suite de plus en plus de soigneurs animaliers sont aussi en charge des activités pédagogiques auprès des visiteurs.
Tous ces travaux sont réalisés sous la supervision d’un responsable animalier ou du directeur de l’établissement lui-même. En France, ces activités doivent être planifiées par le titulaire du certificat de capacité pour la présentation d’animaux d’espèces non domestiques.
Cette vidéo propose un condensé d’informations utiles
Les parcs ornithologiques, mais aussi tous les secteurs “oiseaux” des établissements généralistes ont besoin d’un personnel qualifié et rigoureux. Le niveau de propreté doit être élevé. Ainsi le nettoyage des installations sera aussi fréquent que possible. Rappelons que de nombreuses espèces d’oiseaux sont très sensibles aux agents pathogènes qui prolifèrent lorsque les conditions d’hygiènes ne non pas optimales. La propreté est l’un des piliers de tout établissement rencontrant du succès en élevage.
Comme indiqué en introduction de cet article, mener avec succès un élevage d’oiseaux demande que le soigneur animalier est le “coup d’oeil”. C’est-à-dire qu’il soit capable de déceler le moindre signe traduisant un état de santé déclinant. Comme par exemple détecter un mal de ponte. Il devra alors en alerter immédiatement son responsable afin que le nécessaire soit fait. Cette capacité d’observation n’est pas à la portée de tout le monde. S’il ne s’agit pas d’un don, mais d’une compétence maîtrisée par les plus expérimentés.
Le soigneur animalier qui travaille régulièrement auprès d’oiseaux doit aussi être capable de les capturer en limitant leur stress et sans les blesser. Certains oiseaux peuvent infliger de sérieuses blessures et il faut savoir où placer ses mains et ne pas hésiter.
Enfin rappelons que les pensionnaires d’un parc ornithologique ne sont pas des animaux de compagnie ou autres animaux domestiques. Ces spécimens de la faune sauvage doivent garder des comportements proches de ceux observables dans le milieu naturel. Ceci est l’une des conditions du bien-être animal. Travailler avec les animaux non domestiques demande de garder une certaine distance dans l’intérêt de l’animal.
Le dressage des animaux est maintenant limité aux animations pédagogiques (démonstration d’oiseaux en vol) et pour faciliter l’observation de l’état de santé. On parle dans ce dernier cas de médical training.
Beaucoup de parcs animaliers présentent des collections d’oiseaux généralistes et peu d’institutions spécialisées existent : Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes, Zoo d’Upie, Jardin zoologique tropical de La Londe-les-Maures,…
Ces derniers établissements sont experts dans la reproduction d’espèces peu communes comme les calaos, hoccos, rapaces et bien d’autres encore. Il peut être avantageux d’y réaliser ses premiers stages afin d’acquérir les gestes et le savoir-faire d’un soigneur animalier.
Calao Rhinoceros. Photo de Daniele Pomart.
Le métier de soigneur animalier est très demandé. Et de plus en plus de candidats répondent aux offres d’emploi. Malheureusement le nombre de ces dernières reste constant et objectivement assez faible. Il faut toutefois noter qu’un « turn-over » important persiste dans cette profession. Et que des opportunités s’offrent ponctuellement.
Si vous recherchez un stage ou un emploi au sein des quelques 300 établissements animaliers répertoriés en France, vous devrez sans doute vous préparer à vous déplacer. Le métier de soigneur animalier sous-entend de devoir changer de région en fonction des opportunités.
Le site de l’association française des parcs zoologiques fédèrent les principaux établissements zoologiques de France. La liste des établissements membres http://afdpz.org/animation/zoos_france.html est une base de travail pour quiconque souhaite soumettre des candidatures spontanées pour un stage ou un emploi.
Un soigneur animalier doit être autodidacte dans l’âme. Une grande partie des connaissances sur la maintenance des oiseaux en captivité est de nature empirique. C’est-à-dire que ces savoirs sont issus de l’expérience des éleveurs et qu’ils ne sont pas de produit de recherche académiques. Toutefois, il ne faut pas ignorer la contribution grandissante des recherches scientifiques notamment en nutrition et en santé animale. Il suffit pour s’en rendre compte de consulter certaines gammes de produits alimentaires destinés aux oiseaux pour s’en rendre compte : https://www.loisillon.fr/soins-et-entretien/guide-utilisation-des-produits-nekton.html .
Ne vous reposez pas seulement sur les connaissances acquises durant la formation en école de soigneur animalier qui vous suivrez. A contrario ne vous orientez sur le seul chemin de l’apprentissage sur le tas.
Une formation de soigneur animalier doit être perçue comme un point de départ. Les enseignements qu’on y trouve sont profitables, mais il faut aller plus loin pour devenir expert. Formez-vous continuellement par la pratique et au contact d’éleveurs et autres soigneurs chevronnés. Être actif au sein d’un club d’éleveurs d’oiseaux et constituer son propre réseau d’amateurs et de professionnels sont également un plus.
Le métier de soigneur animalier a beaucoup évolué durant ces vingt dernières années. Ceci est la conséquence d’une véritable révolution qui a touchée à partir des années 1990 le secteur des parcs zoologiques en Europe et en Amérique du Nord.
Les attentes des visiteurs ont changé. Ils sont de plus en plus nombreux à arpenter les allées des parcs zoologiques pour joindre l’agréable à l’éducatif. Les collections vivantes sont devenues les supports d’actions pédagogiques et de conservation. Il ne s’agit plus de présenter pour distraire, mais bien pour éduquer le public.
Ces nouveaux objectifs affichés par les fédérations des parcs zoologiques et repris par la réglementation européenne (par la Directive Zoo) et française (avec l’arrêté du 25 mars 2004) ont forcément un impact sur le métier de soigneur animalier. De nos jours, on attend bien souvent du soigneur animalier qu’il soit aussi un animateur et un pédagogue. Et exercer deux métiers au sein du même établissement n’est pas chose facile. Se former permet de gagner du temps en développant des compétences plus rapidement.
Les enseignants et responsables pédagogiques des écoles et des centres de formation sont bien conscients des mutations qui touchent le secteur. On enseigne de nos jours une pluralité de disciplines. Celles-ci sont axées sur l’élevage, la culture professionnelle, mais aussi la médiation : communication, conception et animation d’ateliers pédagogiques,…
Les enseignements s’ils comprennent des modules spécialisés sur la maintenance des oiseaux, restent de portée générale. Les bons trucs des éleveurs ne vous seront probablement pas enseignés dans les écoles de soigneurs animaliers. Le passionné d’oiseaux restera sur sa faim et devra enrichir ses connaissances en se tournant vers d’autres ressources. Et vous devrez pour progresser constamment demeurer un éleveur d’oiseaux passionné en contact avec d’autres passionnés.
Les premières écoles de soigneur animalier sont apparues dans les années 1970 aux Etats-Unis et dans les années 1990 en France. Avec le succès grandissant que rencontre une profession naguère ignorée, le nombre des écoles a augmenté. Pour ne pas dire envolé…
Les principales écoles de soigneur animalier en France sont :
Certaines formations délivrent un titre professionnel inscrit au RNCP. Mais la plupart ne délivre pas de diplôme reconnu par l’état. Toutefois, de bonnes formations non diplômantes jouissent d’une bonne réputation dans le milieu professionnel.
Il est également possible de se former à distance. Des centres de formation comme IFSA, AcFi et Cours Animalia délivrent des enseignements à distance et par internet. Mais il est préférable d’intégrer une école en présentiel et de profiter ainsi d’un enseignement davantage tourné vers la pratique.
Mais rappelons que la sélection aux portes de ses écoles est rude et que peu de candidats sont intégrés chaque année. Nous vous conseillons de bien vous préparer. Effectuez des stages dans les zoos est nécessaire. Faites en plus qu’il ne vous en sera demandé. Contactez à ce sujet les écoles et consultez les pré-requis exigés. Si vous êtes titulaire d’un diplôme supérieur de l’enseignement agricole (BTSA GPN par exemple) vous serez avantagé.
Mais il peut être avantageux de vous former en suivant un cursus théorique comme celui proposé en e-learning par la Préparation soigneur animalier. Vous aurez plus de chances de vous différencier des autres candidats quand vous passerez les épreuves d’admission.
Pour en savoir davantage sur les écoles et centres de formation qui préparent en France et en Belgique au métier de soigneur animalier consultez le lien suivant : https://formationsoigneuranimalier.fr/pages/les-formations-de-soigneur-animalier-en-france-et-belgique
Si vous êtes encore trop jeune pour intégrer une école de soigneur animalier ou que vous souhaitez découvrir le métier de soigneur animalier en parc ornithologique le Zoo d’Upie propose des stages pour les enfants et les adultes : https://www.jardin-aux-oiseaux.com/fr/nos-stages_r_112.html
L'alimentation est une partie essentielle de l'existence d'un oiseau, et elle ne doit pas être tenue
Comparatif et utilisation des produits NEKTON Ce tableau comparatif détaillé présente
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