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Par Bianca Cacatoès
Sommaire :
Voilà quelques années, que l’engouement pour les perroquets se développe nettement.
Il faut avouer, et je parle en connaissance de cause, qu’il est difficile de ne pas tomber sous le charme de ces merveilles.
Si j’ose dire, « Les perroquets ont le vent en poupe », à tel point qu’il n’est pas rare de voir des coussins de salon à leur effigie, des tee-shirts mettant en valeur leurs couleurs sans parler d’objets divers et variés, à leur image. Ils ornent notre vaisselle, décorent nos maisons et agrémentent nos tasses du petit déjeuner. Ils sont aussi les stars de spectacles de vol libre, passent à la télévision, provoquent l’émerveillement de nombre d’entre nous.
Horloge murale vendue dans les magasins « Maison du Monde » – Photo Bianca Cacatoes
Leurs couleurs chatoyantes, leur capacité à imiter la voix humaine, leur intelligence, leurs comportements, ont depuis des temps lointains, fascinés l’homme, mais avec l’arrivée des moyens modernes de communication, tel que les réseaux sociaux par exemple, leur popularité n’a fait que s’accroître.
Diverses figurines représentant des perroquets – Photo Bianca Cacatoes
S’il est certain que nos amis ailés ne laissent personne indifférent, il ne faut pas, pour autant, oublier que vivre auprès d’eux, n’est pas une décision à prendre à la légère.
En effet, les vidéos ou photographies de perroquets, relayées par certains sites web, tout comme les magnifiques objets que nous pouvons trouver sans difficultés chez nos commerçants préférés, ne sont qu’un pâle reflet de la réalité.
Certes les perroquets sont joueurs, curieux, bavards, démonstratifs, intelligents, magnifiques, affectueux et drôles à la fois mais, comme tout autre animal ils impliquent des contraintes, dont il est primordial d’avoir connaissance.
Il ne s’agit pas, ici, de dresser un bilan négatif ou décourageant de la vie avec des perroquets mais bien au contraire de souligner la responsabilité qu’engendre ce choix, d’autant plus, lorsqu’il s’agit d’animaux dont l’espérance de vie peut égaler celle de l’Homme.
Comme vous le savez, les perroquets ne font pas partie des animaux domestiques et leur relation à l’humain est bien différente de ce à quoi nous sommes coutumiers.
Nous avons appris comment nous comporter et comment prendre soins de bons nombres d’animaux tels que les chiens, les chats, les chevaux … auprès desquels nous vivons depuis longtemps, et avons donc développé des « automatismes » qui ne peuvent pas toujours être appliqués avec un perroquet dont la sensibilité, la singularité, les codes sociaux, les besoins primaires peuvent être aux antipodes de ce que nous connaissons.
Evidemment, les nombreuses études scientifiques, les éleveurs, les spécialistes en ornithologie, nous ont considérablement permis de progresser et ainsi, de mieux répondre à leurs besoins physiologiques ou psychologiques, mais j’imagine aussi, que le partage de nos expériences personnelles, peut être un atout complémentaire. Là, est le but de ce texte.
N’oublions pas, que la détention d’espèces non domestiques est généralement soumise à une réglementation stricte et en évolution constante.
En effet, la majorité de ces oiseaux, subissent un déclin majeur, conséquence de la destruction de leur habitat naturel et donc de leur site de nidification comme de leurs ressources alimentaires. Ils sont donc protégés par la convention de Washington, et la Convention Européenne, et/ou l’arrêté de Guyane, et classés en annexes I, II ou III, en fonction de leur degré de vulnérabilité à l’état sauvage.
Ainsi, certaines espèces, (dans la limite d’un quota) sont « libres » à la détention (cacatoes rosalbin, amazone à front bleu, perroquet de ruppël, par exemple) mais d’autres, et c’est la grande majorité, sont soumises à des déclarations de détention voir à l’obligation d’obtention d’un certificat de capacité. Le non-respect de ces obligations, peut entraîner des saisies ainsi que de lourdes amendes.
Viennent s’ajouter, et ce, quel que soit l’oiseau, l’obligation de respecter les formalités liées notamment, à son identification (attestation de marquage), à son enregistrement au fichier national, au certificat de cession, et pour les psittacidés les plus protégés (annexe 1/A), à l’obtention d’un Certificat Intra-Communautaire.
Ainsi, le cédant tout comme l’acquéreur doivent bien connaître leurs obligations respectives.
Vous l’aurez compris, la réflexion préalable à l’acquisition d’un perroquet est fondamentale, car au-delà des impératifs légaux, il s’agit de bien de comprendre les comportements de son futur compagnon de vie exotique.
Les tout premiers points à intégrer sont, qu’un perroquet est un « animal proie » à l’état sauvage et que son statut de « non domestique » lui confère des attitudes et une compréhension de son environnement tout à fait singulière.
En d’autres termes, vous ne pourrez jamais obtenir la confiance de votre oiseau par la punition ou la domination. En effet, un perroquet réagit de façon inverse, à ces attitudes.
Pour être claire, si un perroquet cri et que son humain vient le voir et le gronde pour faire cesser ce tapage, alors le perroquet assimilera cela à un échange positif : « je crie, mon humain s’occupe de moi en communiquant, donc je continue ».
S’il vous pince et que vous le réprimandez, même avec douceur, en lui tapotant le bec, cela ne fera qu’accentuer son attitude car il développera un sentiment de « crainte » vis à vis de votre main et lorsque vous approcherez vos doigts, il se « défendra » en pinçant de nouveau.
Comme tout animal, et bien que cela soit relativement rare, nos perroquets peuvent être malades et de ce fait, il est nécessaire de s’entourer d’un vétérinaire spécialisé. Bien que les NAC (nouveaux animaux de Compagnie) soient de plus en plus populaires, il faut bien avouer que les vétérinaires spécialisés dans ce domaine ne courent forcément pas les rues.
Une des meilleures façons de s’assurer de la bonne santé de votre futur compagnon, est de demander à l’éleveur ou à votre vétérinaire aviaire, d’effectuer les tests « de base », tels que la PDD, la chlamydia, la PBFD, le poliomavirus.
A noter, qu’un perroquet qui aurait l’œil terne, serait inactif et en boule, ayant une respiration bruyante ou dont les déjections seraient anormales, devrait vous alerter sur son état de santé.
Femelle Perroquet de Ruppël – Photo Bianca Cacatoe
Avant de passer le cap d’adopter un perroquet, il est aussi essentiel de bien connaître ses besoins liés non seulement à son espèce mais également à notre capacité à lui offrir l’environnement dont il a besoin.
En effet, la cage ou la volière d’un ara n’aura pas les mêmes dimensions, et le même coût, que celle destinée à un perroquet de Meyer par, exemple.
Chaque perroquet à des besoins alimentaires précis et si certains ont besoin d’un minimum d’aliments dits, gras, d’autres doivent au contraire avoir une alimentation moins riche. Certaines espèces comme les éclectus par exemple, sont de gros consommateurs de fruits et légumes frais, et d’autres, tels que les loris, se nourrissent entre-autre de nectar…
Comme je l’avais écrit dans un article précédent, ciblé sur l’alimentation des perroquets, leur fournir une nourriture adaptée et de bonne qualité est le gage d’une excellente santé pour votre oiseau.
Préparation quotidienne à base de fruits et légumes variés – Photo Bianca Cacatoes
Au-delà de cet aspect primordial, il faut penser à la puissance vocale de certains de nos oiseaux (certains peuvent atteindre les 150 décibels à pleine puissance) et aux nuisances sonores, qu’elles peuvent occasionner. En effet, nous n’avons pas tous la même tolérance au bruit et le respect de notre entourage doit rester une priorité afin d’éviter certaines déconvenues…
Il est aussi essentiel, de leur donner la possibilité de profiter de douches régulières, afin d’entretenir leur plumage. Non pas une fois par mois mais plusieurs fois par semaine.
Enfin, et ce n’est pas le moindre des aspects liés à la détention d’un perroquet, il faut avoir conscience de l’entretien quotidien, que demande leur habitat et de leur capacité à détruire tout ce qui passe à porter de leur bec puissant. Un élément mal adapté à un perroquet peut devenir très dangereux pour ce dernier et lui occasionner des blessures graves. Les perroquets, ont besoin en règle générale de gruger, afin d’entretenir leur bec. Leur fournir des branchages ou des occupations adéquates est indispensable.
Vous l’aurez compris, Médor perd ses poils, Félix le chat a besoin d’une litière propre, le bocal de Bubulle le poisson rouge, doit être nettoyé et un perroquet mange plutôt « salement » perd son duvet, et certains même, produisent une poudre blanche qui nécessite un dépoussiérage quotidien de votre intérieur.
Enfin, et cela concerne tous nos compagnons, qu’ils soient bipèdes ou à quatre pattes, emplumés ou à écailles, il faut bien prendre conscience que nous devons prendre soins d’eux 365 jours par an, durant de nombreuses années et ce, quoi qu’il advienne.
La réponse viendra avec un minimum de réflexion et d’intérêt. De nos jours, il est assez facile de se procurer des ouvrages traitant des besoins des perroquets. Ces livres délivrent également nombre de conseils pratiques de premier ordre.
Il ne faut pas hésiter à se rapprocher d’éleveurs qui vous aideront à mieux cerner le tempérament et les besoins des espèces qui vous attirent et pourront même vous aider à accomplir les démarches administratives nécessaires suivant l’espèce choisie.
L’éleveur, est la personne, la mieux placée pour vous faire découvrir ses oiseaux et leurs besoins. Les échanges que vous pourrez avoir avec lui, lui permettront de mieux cerner vos habitudes comme vos attentes et il sera à même de vous orienter dans le choix d’une espèce plutôt qu’une autre.
A titre tout à fait personnel, j’ai parfois dû déconseiller un oiseau a des adoptants qui avait « craqué » sur un des jeunes nés chez moi, les dirigeants vers une autre espèce ou vers un autre individu de la même espèce.
Pourquoi ? Parce que je connais bien le tempérament des oiseaux que j’élève, et qu’en apprenant à connaître les futures familles, je sais si un perroquet leur correspondra, tout comme je vois si le mode de vie de cette même famille, conviendra à l’oiseau.
L’individualité chez nos perroquets ne fait aucun doute. Deux cacatoes alba, issus de la même nichée, n’auront pas le même tempérament.
Jeunes Cacatoes Alba – Photo Bianca Cacatoes
Dans la mesure du possible, recevoir des avis et conseils de personnes qui détiennent déjà, l’espèce qui vous attire, est aussi un bon moyen pour se faire une idée de ce qui vous attend.
Vivre avec un perroquet c’est un peu comme avoir un autre enfant affectueux à la maison, débordant d’énergie et de curiosité, qui ne demande qu’à apprendre et à découvrir son entourage.
Une fois ces étapes passées, alors vous serez en mesure de prendre la bonne décision et vous trouverez VOTRE perroquet.
C’est en ayant reçu les informations adéquates que vous saurez répondre au mieux aux besoins de votre oiseau et ainsi, lui offrir une vie digne de lui.
Vous partagerez chaque jour, des moments incroyables de rires et de tendresse. Il n’aura qu’une idée en tête, vous faire plaisir et faire partie de votre quotidien, tel un membre à part entière de la famille.
Il est essentiel de garder à l’esprit, que vous serez son groupe social et que son instinct grégaire souffrira de se sentir exclu de votre quotidien.
La relation que vous instaurerez avec votre perroquet n’aura pour limites que celles que vous aurez souhaité établir.
Vivre entouré de perroquets, c’est entrer dans un monde un peu unique en son genre, c’est apprendre un nouveau mode de communication, c’est découvrir une forme d’intelligence animale étonnante, c’est aussi créer un lien pour toute une vie.
Vous êtes prévenu, choisir d’y entrer, c’est changer votre existence. Alors… Bienvenu !
Jeune ara ararauna – photo Bianca Cacatoes
Bianca Cacatoes
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